Marie Krysinska est une autrice d'origine polonaise, cependant elle vint à Paris pour étudier l'harmonie au Conservatoire de musique, études qu'elle abandonna pour s'adonner à la littérature. Rapidement elle devint une membre actif de nombreux cercles littéraires entre Hydropathes, Zutistes, « Hirsutes » et « Jemenfoutistes ». Ces groupes se réunissaient au cabaret du Chat noir où elle accompagnait au piano les chansons et les poèmes que ses amis récitaient.
Elle serait l'inventrice du vers libre mais rien n'est officiel...
Qu’elles sont cruelles et lentes, les heures !
Et qu’il est lourd — l’ennui de la mort !
Les heures silencieuses et froides, qui tombent dans l’Éternité, comme des gouttes de pluie dans
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Plus d’ardentes lueurs sur le ciel alourdi,
Qui semble tristement rêver.
Les arbres, sans mouvement,
Mettent dans le loin une dentelle grise. –
Sur le ciel qui semble tristement rêver,
Plus
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Sur le gazon déverdi, passent – comme un troupeau d’oiseaux chimériques – les feuilles pourprées, les feuilles d’or.
Emportés par le vent qui les fait tourbillonner éperdument. –
Sur le gazon
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De la lande attristée vers le ciel d’or glorieux
Monte la vieille Croix de pierre
Aux héroïques bras, jamais lassés
De leur geste large ouvert, et sur qui les averses
Ont mis l’offrande des
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